Rêves
Aujourd'hui je me lève de bonne heure, c'est nouveau ça, d'habitude je fais la grasse matinée, mais cette fois je suis totalement éloui par cette attitude peu commune, bref, une idée me traversait la tête, ma cervelle insistait à passer à l'acte ! C'est fou ce que la cervelle exerce comme pression ! une pression sans égal ! Je me laissait faire, je prend le bus à destination de la ville, elle est bondée, ça sent la transpiration et les souliers "altérés" ! une dame se collait à moi, elle me poussait dans le coin du bus a m'étouffer ! durant tout le trajet elle ne cessait de remuer ses fesses et ça me donnait l'envie de s'évader par la fenêtre mais je n'arrive pas a m'en sortir de mon "ghetto" féminin !
Après ce voyage infernal, je me trouvais attablé sur le terrasse du café "les camarades", Zago, le serveur, m'apportait mon amour matinal que je dégustais avec volupté ! Cet amour noir, drapé dans un blanc ensoleillé ne me quittait guère depuis des decennies ! Une fois mon instinct assouvi, je me dirigeais vers la rue des colombes le fief des intellos, journalistes et autres artistes tous démunis, je commence alors mon discours qui transperçait ma cervelle : Camarades, mes chers et chères, il faut comprendre que la dictature nous empeste depuis des années, nous n'avons pas cherchés à aller à la rencontre de la liberté, la peur de la repression nous tracasse, alors, aujourd'hui il est temps de briser les chaines de la peur et d'aller se jeter dans la gueule de la liberté, il faut se révolter, oui, il faut se révolter pour vivre et laisser vivre ! Une marée humaine emprunta l'artère principale scandant des slogans hostiles au régime, vite, l'infromation circula, et toutes les villes sortaient à la rue criant : liberté !
